Elle répondit à son étreinte avec la même passion, caressant ses épaules. Elle ressentait un grand désir pour lui. Qui ne ressentirait pas ça avec un homme pareil? Son regard semblait lire à travers elle, il la clouait sur place. Ses lèvres, la douceur de ses baisers, ses mains d'homme, son corps fort. Elle se sentait bien dans ses bras, contre lui. Elle-même doutait beaucoup, mais contrairement à lui, elle n'avait pas connu d'homme en cinq ans.

Aucun homme n'avait parcouru son corps depuis dix ans si ce n'était son défunt époux et là, elle craignait de ne pas être à la hauteur. Il avait eu tellement de conquêtes, chaque soirée une nouvelle femme à son bras, chaque soirée une bombe à son bras, généralement jeunes, blondes, si bien faites. Elle n'avait plus un corps de jeunette, bien qu'il soit encore ferme pour son âge. Et ses tâches de rousseur qu'elle n'avait jamais considérées comme attirantes... Elle avait très peur de ne pas être à la hauteur.

Mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle le voulait simplement, parce qu'elle l'aimait et les choses suivirent simplement leurs cours. Elle se laissa guider jusqu'à sa chambre avec lui et les habits tombèrent. Elle était légèrement pudique et cherchait souvent à cacher son corps, mais petit à petit son regard la mit en confiance et malgré leurs appréhensions mutuelles, les deux s'entendaient parfaitement, se synchronisaient et s'emboîtaient comme deux pièces d'un puzzle. C'était la confirmation qu'elle avait cherché l'amour trop longtemps. Il était là, avec elle et rien ne pouvait surpasser ce sentiment.

Une heure après, elle se tenait contre lui, la tête sur son torse, soupirant de bonheur, mais sachant qu'elle avait des obligations. Elle caressa son torse.

"Je vais bientôt devoir partir."

Elle était bien dans ses bras, contre sa peau, près de lui, près de celui qu'elle pouvait appeler maintenant sans aucune honte son amorureux, bien que ce fut une honte. Certe, cela faisait parfois un peu immature, comme sa propre fille. Mais elle était amoureuse de cette hommme, elle était enivrée par l'odeur de sa peau et par sa proximité. Elle releva la tête et posa encore ses lèvres sur les siennes pour échanger un baiser tendre et amoureux.

"On se reverra très bientôt j'espère..."

Puis, elle se leva, se recouvrant du drap jusqu'à arriver jusqu'à ses vêtements. Elle avait beau se sentir tout à fait à l'aise dans l'ardeur du moment, elle restait une personne pudique. Et lentement, elle se rhabilla, puis une fois prête le regarda avec un petit sourire, ne sachant exactement quoi dire qui exprime correctement ce qu'elle ressentait.

Elle lâcha un hoquet de surprise en retombant sur le lit, puis elle se mit à dire en rendant son baiser et caressant sa main.

"Hmmm certes, le plus vite possible... Mais je vais te laisser le temps que je te manque un petit peu, parce que comme ça tu seras encore plus content de me voir."

Elle sourit et l'embrassa encore. C'était carrément une drogue maintenan ses baisers, et son corps. Elle caressa son bras en souriant et se détacha de lui.

"Tu me laisses partir maintenant?"

C'était d'un ton amusé, avec un sourire amusé. Elle n'avait pas envie de partir non plus, mais elle devait s'occuper de ses enfants. Ils ne pourraient pas se voir si souvent que ça, malheureusement, chacun avec ses obligations.

Elle rit légèrement, aussi taquine et malicieuse que lui.

"Tu n'es qu'un flatteur... Mais au moins je sais que tu penseras au moins un peu à moi."

Elle lui rendit ensuite son baiser une dernière fois.

"Allons déjeuner ensemble demain... Je te dirai le lieu!!"

Puis encore une dernière fois, elle l'embrassa avant de s'en aller, le sourire aux lèvres, en paix et heureuse.