Ces derniers temps, la vie était rose pour Oliver Emerson. Il voyait des oiseaux chanter et pour la première fois de sa vie il aurait été lui-même capable de chanter. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Il était fou amoureux de sa petite amie et il n'en voyait pas d'autres. Il avait une vie occupée, entre ses obligations de capitaine et ses soirées mais il restait présent pour elle et il tentait d'échanger un baiser au moins une fois par jour. C'était ce qui lui donnait la force de continuer, une sorte de vitamine quoi. Mais ces derniers jours c'était impossible...

Il ne l'avait presque pas vue et il se demandait ce qu'il pouvait bien se passer. Il savait qu'elle n'était pas à l'infirmerie, parce que Pomfresh l'aurait fait appeler. ALors que se passait-il? Il se décida alors à la chercher dans le seul endroit où il savait qu'il la trouverait. Et il la trouva, assise à une table, apparemment concentrée sur un livre. Il se laissa tomber à côté d'elle et la regarda.

"On peut savoir où tu étais ces jours?"

Ces derniers jours avaient été des plus agréables pour Eleonora... Le fait d'être enfin avec Oliver la comblait tout simplement de bonheur... Mais ce bonheur avait été troublé il y a peu par Adam... Et franchement elle ne savait quoi en penser.

Ce dernier lui avait fait part de bruit de couloir sur Oliver. D'une soirée un peu trop arrosée, et d'une fille... De baisers et voir plus...

Bien évidemment, elle n'avait voulu le croire mais lorsqu'il lui dit que c'était du au fait qu'elle ne voulait pas coucher avec lui, Eleonora eut un léger doute. Elle savait à quel point cela compté pour un jeune homme et elle, elle était encore vierge... Et si il n'avait pa pu rèsister... Et si...

Pourtant elle ne voulait pas y croire. Mais les paroles d'Adam ne la quittèrent pas. Alors elle se renferma, comme elle en avait l'habitude...

Se réfugiant à la bibliothèque, l'un des endroits qu'elle chérissait plus que tout, elle passait ses journées à lire et à penser à autres choses. Elle voulait éviter le conflit et lui faire confiance, même si au final elle pensait être responsable... Après tout son manque de connaissance en la matière aurait pu le pousser à...

Alors lorsqu'elle le vit arriver et d'un regard tendre lui demander où elle était depuis ces derniers jours, elle sourit poliement et soupira lentement...

"Excuse-moi! J'avais une tonne de chose à faire et une tonne de devoir à rendre..."

Elle sourit à nouveau et prefera éviter son regard, elle savait que ce dernier comprendrait immédiatement.

Pour rectif. plus tard...

Il la regarda avec beaucoup d'attention. Elle mentait. C'était clair comme de l'eau de roche, elle ne le regardait pas dans les yeux et en plus lui souriait d'un de ces sourires qui ne lui étaient pas destinés.

"J'ai horreur que tu me mentes.. Qu'est-ce qu'il se passe?"

Ahhhh, il était agaçant de la connaitre aussi bien...

"Rien d'important de toute manière. A mes yeux... Tout va bien..."

Elle le regarda alors et sourit abec sincérité, oui elle ne mettait pas en doute son honneteté, elle avait juste peur que ce qu'elle était le las un jour...

Il ne comprenait pas très bien, il la regardait dans les yeux, la scrutait serait plus précis, il voulait savoir ce qui n'allait pas. Il leva la main et caressa sa joue, se penchant vers elle il posa un baiser sur sa joue en murmurant à son oreille.

"Même si ce n'est pas important, j'aimerais beaucoup savoir."

Elle ne savait pas comment il était apte à la rendre comme ça mais dès qu'il s'approchait d'elle, dès qu'il la touchait tout son corps corps et ses sens étaient en amerte.

"C'est juste quelques petites choses que j'ai pu entendre qui me tracassent mais en soit je n'y crois absolument pas mais tu me connais du coup j'ai tendance à me remettre en cause"

Et à sa tête elle saisit qu'il ne comprenait rien.

"En fait on m'a dit que tu aurais passé du temps avec une autre fille à faire... Tu vois quoi..."

Elle était affreusement gênée, affreusement.

Il était en effet perdu lorqu'il lui parla de rumeurs, et encore plus lorsqu'elle lui dit qu'il avait fait ça. Il la regarda, ébahi, sentant la colère monter.

"Qui t'a dit ça?"

Le ton était sans appel et demandait une réponse.

Il était en colère, elle le savait. Elle n'aurait du rien dire.

"Adam! Il s'agit d'Adam mais je sais bien qu'on essaiera de nous séparer par de fausse rumeur mais je me dis juste qu'un jour le fait que je sois comme je sois te pousse à... Et ce ne serait que de ma faute... Mais, ne t'énerves pas et ne t'inquiètes pas ça va..."

Elle le fixa anxieuse, elle ne voulait pas le perdre pour cela mais avait tellement peur...

Il était très énervé et si elle n'avait pas été là, il se serait levé et aurait retrouvé Adam pour le réduire en poussière. Mais la suite de son discours le destabilisa.

"Que tu sois comme tu es me pousse à quoi?"

"Que je sois aussi innocente et sans expérience..."

Elle rougit fortement... Jamais elle ne s'était sentit autant gênée face à Oliver mais là, elle avait l'impression d'être minuscule face à lui.

"Et que d'autres filles sont bien plus entreprenantes et que tu es un homme et que c'est normal et que moi à côté je suis totalement sans expérience et ça se dit un jour tu te lasseras de ça et..."

Il la regardait avec des yeux ronds, n'arrivant pas à croire à ce qu'il entendait. Il lui prit les mains.

"Tu es folle!" Il lâcha un petit rire.

"Tu es complètement folle si tu crois qu'un jour je me lasserai de toi pour des raisons aussi futiles!"

"Aussi futiles!"

Zbafffff!! Il venait de la vexer... Elle le regarda droit dans les yeux et dit d'une voix tremblante.

"A tes yeux, c'est peut être futile mais je suis morte de peur. Le désir que je rescents à ton égard me térorise par instant. Et peut être que pour le moment ça va mais avec le temps si une de toutes ces filles qui sont vertes que tu sois avec moi, vient te voir en t'aguichant et en étant bien plus habile que moi arriverait peut être à te faire craquer..."

Elle soupira et se détacha de lui pour enfouir sa tête dans ses mains. Elle était si idiote...

Il allait de surprise en surprise avec elle. Il ne comprenait pas ce qu'il avait dit de faux, mais il s'approcha pour la prendre dans ses bras.

"Je ne craquerai jamais pour une autre fille... J'attendrai que tu sois prête et là, on prendra notre temps... J'ai passé de nombreuses années de ma vie avec toi, Léo, je suis patient."

"Je m'en veux d'être si stupide!"

Elle enfouit sa tête et se blottit contre lui...

"Mais j'ai peur de toutes ses filles si belles et si... Et quant elles te regardent, elles sont pleines de désirs et quant elles me voient c'est comme si j'étais une abomination. Elles ne comprennent pas ce que toi tu fait avec moi..."

Il caresse ses cheveux blonds et son dos et murmure contre son oreille.

"Ces filles là ne t'arrivent pas à la cheville mais elles sont tellement bêtes qu'elles le voient pas elles-mêmes!"

"Tu es adorable mais c'est de désir que je parle..."

Elle cala sa tête sur son épaule et sentit le doux parfum de sa peau.

"J'ai l'impression de ne pas être aussi habile qu'elles pour éveiller le désir..."

Allait-il cesser d'être surpris? Pour le coup, il la prit par les épaules et l'éloigna de lui pour bien l'observer, les yeux dans les yeux.

"Tu as l'impression que je ne te désire pas?"

Il était vraiment surpris et cherchait à savoir ce qu'elle pensait vraiment.

"C'est que je ne me trouve pas désirable. Je suis gauche. Et j'ai peur de ne pas réussir à te conserver, à attiser le désir qui fait qu'un couple se cherche, se trouve, se désire et se construise."

Elle était perdu totalement, Adam l'avait embrouillé en lui mettant en téte qu'elle n'était pas aussi désirable qu'une autre... Elle avait peur de ne pas être à la hauteur de son expérience...

Il ne put s'empêcher d'exploser de rire, ce qui lui valut une remarque cinglante de Madame Pince, à laquelle il ne dit rien mais dont il se moqua une fois le dos tourné, il reporta alors son attention sur Eleonora, avec un petit sourire amusé.

"Tu es la plus belle fille que je connaisse et crois moi, je te désire énormément... Et je t'ai toujours inconsciemment désirée. Ta maladresse est touchante et ne fait que rajouter à ton charme... Crois-moi, il n'y a aucun problème de désir avec toi, vraiment aucun."

Si tant est qu'il y avait un problème pour lui c'est qu'il y avait trop de désir et qu'il se battait pour le contrôler chaque fois qu'ils étaient seuls.

"Ce n'est pas amusant Oliver!"

Elle se détacha de lui, saisit deux livres qu'elle avait terminé et commença à s'éloigner vers les rayons...

"En tout cas, tu te contrôles parfaitement car je n'ai que très rarement l'impression de t'affoler..."

Elle dit ces mots avant de s'enfoncer dans un rayon et de ranger ses ouvrages... Et se perdit dans ses souvenirs... Les souvenirs d'Oliver emplit de désirs pour toutes ces filles qui avaient partagé sa vie.

Il l'avait vexée, il le devina à sa réaction. Mais il se leva et la suivit dans les rayons.

"Avec le temps j'ai appris à me contrôler, surtout avec toi... Tu es... tout ce dont je rêve et tout ce dont j'ai envie. Je n'ai pas envie de te faire peur, ni de précipiter les choses. Alors je garde mon calme... Comme je peux. J'ai beaucoup de mal, j'avouerai!"

Il rit légèrement et passa une main dans ses cheveux.

"Mais je le fais parce que je n'ai pas envie que tu ressentes une quelconque pression."

"De toi je ne ressentirais jamais aucunes pressions... Et ce qui me terrorise c'est mon manque d'expérience vis a vis et par rapport à toutes ces filles qui ont partagé ton lit."

Elle se tourna et s'appuya contre l'étagère derrière elle...

"Imagine que je ne sois pas assez... Voilà quoi..."

Elle rougit à nouveau et bordel ça l'énervé d'être aussi faible vis à vis de ce sujet...

"Ca pourrait tout foutre en l'air... J'ai l'impression d'avoirle sex appeal et l'expérience d'une cuillère à café au plus haut de sa carrière..."

Ehhhhh oui!!! Eleonora et ses métaphores loufoques... Une grande histoire d'amour...

Il la regarda, amusé et posa ses mains de chaque côté de sa tête, se penchant vers elle.

"Crois moi, il y a des filles qui n'avaient aucune expérience."

Il posa un baiser sur ses lèvres et la regarda encore.

"Une fois qu'on franchira le cap, tu prendras de l'expérience et tu apprendras ce que tu aimes ou non et crois-moi, rien ne pourrait mal tourner à ce niveau là. J'en suis assez sûr."

"J'aimerai tellement te croire... J'aimerai tellement être aussi sûre..."

Elle soupira lentement et plongea son regard dans le sien. Il ne savait même pas à quel point elle l'aimait et à quel point elle voulait le rendre heureux.